Simon Pidancet : « Nous espérons que l’équipe apportera de la fierté à notre village»

À quelques heures du coup d’envoi du championnat de 3ᵉ ligue, le directeur sportif général du FC Versoix évoque son nouveau rôle au sein du club et la manière dont il aborde cette nouvelle saison.

Vous occupez désormais le poste de directeur sportif du club. Quelles sont vos fonctions ?
Simon Pidancet : « Je suis le directeur sportif général. Ma tâche principale est de restructurer les actifs et de gérer les seniors. Nous sommes quatre dans la commission sportive : Roberto Pereira s’occupe des juniors A à D, Moustapha Diagne est responsable de la sélection féminine, et Abdallah Ben Salem prend en charge l’école de foot et la pré-formation. Mon rôle est de réorganiser sportivement, de gérer les entraîneurs, les contingents, le matériel, et de communiquer avec le bureau et le comité pour les informer et gérer le budget sportif. Mon objectif est de maintenir un fil rouge dans notre fonctionnement, centré sur les résultats, l’identité versoisienne, et la formation, étant moi-même ancien entraîneur junior.

La première équipe a été reléguée en 3ᵉ ligue. Comment abordez-vous cette nouvelle saison ?
C’est toujours malheureux pour un club de vivre la relégation. Le club l’a déjà vécu, la remontée aussi. L’histoire du FC Versoix, c’est plutôt en haut qu’en bas.Après un échec, il est essentiel de se remettre en question. C’est à ce moment-là qu’Alexandre Moraga (NDLR : président du FC Versoix) et moi-même avons discuté. Nous avons présenté un projet pour reconstruire une équipe solide, composée d’un tiers de jeunes, d’un tiers de joueurs d’âge moyen, et d’un tiers de joueurs expérimentés qui vont devoir encadrer. Dans une saison, il y a des moments forts et là, c’est facile pour tout le monde. Puis, il y a des moments faibles. Et là, c’est un cadeau empoisonné que de donner cette responsabilité aux jeunes. Donc, c’est bien d’avoir des anciens pour tenir la baraque. 

Axer le recrutement sur des « locaux », est-il toujours d’actualité ?
Le terme “local” est ambigu. Pour moi, quelqu’un qui a joué à Versoix pendant plusieurs années est plus “local” qu’un junior qui n’y a passé que peu de temps. Ce qui compte, c’est l’identification au club. Nous cherchons à avoir une identité versoisienne dans le staff et l’équipe, mais nous ne fermons pas la porte à ceux qui viennent de l’extérieur et apportent de l’expérience.

Pouvez-vous nous parler du nouvel entraîneur de la première équipe ?
Steve Laureti est un jeune entraîneur avec 3-4 années d’expérience dans le monde des adultes et 20 ans d’expérience dans le monde des juniors. Il connaît bien le football français et genevois. Il fait partie de ma philosophie de faire confiance aux jeunes entraîneurs. J’ai suivi son travail au CS Italien, qui a été très apprécié. Il connaît déjà pas mal de joueurs versoisiens parce qu’il les a entraînés en juniors.

Avez-vous fixé des objectifs pour la première équipe ?
Nous n’avons pas d’objectifs précis cette année, même si nous aspirons à retrouver notre place en haut du classement. Nous visons à reconstruire une équipe solide pour 2027, qui marquera les 100 ans du club. Si nous pouvons monter cette année, tant mieux, mais nous nous donnons le temps nécessaire pour atteindre nos objectifs. Mais l’objectif est qu’en 2027, année du centenaire du club, la première et la deuxième équipe aient retrouvé des ligues qui étaient les leurs l’année passée.

Nous espérons que les anciens, les supporters, les jeunes et les habitants de la commune prendront plaisir à suivre l’équipe. Nous espérons les revoir nombreux au bord du terrain. Nous attendons les résultats et espérons que l’équipe apportera de la fierté à no